Hirondelle

Nom :
Sérenn

Prénom :
Hirondelle

Sexe :
F

Date de naissance :
19 mai 1991

Age :
17 ans

Physique :
Hirondelle est une jeune fille de 17 ans plutôt petite pour son age. Elle est menue et on ne lui donne souvent pas plus de 14 ans à cause de sa courte taille. Ses cheveux blonds et fins tombent en cascade sur ses épaules. Elle n’aime pas trop les avoir attachés sauf quand elle lit ou écrit et qu’ils la gène. Elle possède également de grands yeux bleus et limpide son regard ainsi que son visage sont très expressifs et elle est incapable de mentir correctement sans qu’ils ne la trahisse sur ses vrais intentions.

Mental :
Tantôt rêveuse tantôt terre à terre, Hirondelle possède un caractère spontané et changeant selon ses humeurs. Elle peut se montrer très douce et indulgente comme insupportable envers ceux qu’elle n’apprécie pas, de toute façon elle est incapable de cacher à qui que se soit les vrais sentiments qu’elle ressent à son égard. Indomptable, elle ne fait que ce qu’elle croit juste et il est impossible à ce moment la de lui faire changer d’avis… jusqu'à ce qu’elle constate son erreur (elle n’est pas infaillible), si erreur il y a. A ce moment la elle se montrera bourrée de remords et prête à n’importe quoi pour se faire pardonner. Elle mâche rarement ses mots mais sait faire preuve de tact quand il en faut. Elle a peu d’amis a cause du fait qu’elle est incapable d’être sympathique avec une personne qui lui déplaît, même en faisant preuve de sa plus grande volonté.

Catégorie :
Hakoron

Pouvoir/magie/... :
Elle ne maîtrise pas du tout ses pouvoirs et est incapable de les utiliser. C’est pour cela que pour le moment elle n’a pas de physique de combat. Ses (futurs) pouvoirs sont : de pouvoir se transformer en animal, en hirondelle (quel suspense) elle a également un contrôle (très) partiel sur le vent, entre autre le pouvoir de faire des tornades.
Elle devient plus faible lorsque la température refroidit et en hiver.

Histoire:
Une nuit sombre et pluvieuse trois ombres traversèrent sans bruit un temple abandonné et passèrent ainsi d’un monde à un autre. Ils s’étaient enfuis de Tsuki, préférant sacrifier leur vie d’autrefois pour la survie de leur famille.
16 ans plus tard
Hirondelle revenait la tête basse de son Lycée on venait une fois de plus de se moquer de la couleur de ses cheveux ainsi que de son visage. On lui disait qu’elle était laide, « pas comme les autres », et en plus elle avait reçu une retenue pour avoir balancé son poing dans le visage de Shoji, un garçon qui l’insultait avec plus de vigueur que les autre. Elle avait l’habitude de ce genre de moqueries et à la longue, cela ne lui faisait plus rien mais cette fois même celle qu’elle croyait être sa meilleur amie, Hana, s’était rangée auprès des autres élèves de sa classe, préférant la trahir que de subir avec elle les railleries de ses camarades. Cela l’avait fichue de mauvaise humeur. Ruminant ainsi ces mauvaises pensées elle ne vit pas l’homme qui se tenait devant elle, et l’observait déjà depuis un bon moment. Elle se cogna de plein fouet et en perdit l’équilibre. Une main lui attrapa le bras, l’empêchant de finir par terre.

- Je suis désolée, marmonna-t-elle, pas d’humeur à s’épuiser en pardon.

Elle tenta de se dégager de l’étreinte de l’inconnu mais il l’a tenait fermement. Elle tira sur son bras de plus belle.

- Lâchez-moi ! Je vous ai dit que j’était désolée !

- Hirondelle ?

Elle tourna la tête vers son visage pour la première fois. C’était un jeune homme qui ne devait pas avoir plus d’une vingtaine d’années. Il avait les cheveux châtains, assez longs et de grands yeux d’un marron profond, presque noirs. Elle nota qu’il n’était pas asiatique, tout comme elle. Elle était captée par son regard et ne pu détacher ses yeux de lui.

- Je vous connaît ?

Il ne répondit pas immédiatement. Se rendant compte qu’elle le fixait de façon impolie elle baissa les yeux en rougissant imperceptiblement. Il répondit enfin :

- Je ne crois pas que vous vous souvenez de moi, vous n’aviez qu’un an quand vous êtes parti de Tsuki. Même moi, alors que j’avais 4 ans, je ne garde qu’un souvenir flou de vous.

Tsuki ? C’était où ça ? En tout cas Hirondelle était certaine que cela de figurait à aucun endroit de la map monde. Ce jeune homme lui mentait-il ? Il ne lui semblait pas, on lisait dans ses yeux une telle sincérité. Furieuse, elle se rendit compte qu’elle le fixait encore. Elle baissa la tête.

- Voulez-vous bien me lâcher maintenant, je ne vais pas m’enfuir en courant.

Il lui lâcha le bras sans s’excuser d’ailleurs. Irritée elle repris :

- Je ne comprend pas, d’ou dites vous que je viens ? Je n’ai jamais entendu ce nom nulle part.

Son regard devint dur.

- Vos parents ne vous ont donc rien dit ?

Franchement énervée elle s’écria :

- Mais dire quoi enfin !

Il ne dit rien de plus que :

- Suivez-moi

Et c’est ce qu’elle fit, tout en se demandant pourquoi elle obéissait à ses ordres sans rechigner, peut être cet air impérieux qu’il avait sans cesse sur le visage ? De toute façon, il allait en direction de sa maison. Il semblait même se diriger tout droit vers sa maison, Hirondelle paniqua il semblait très renseigné pour un inconnu débitant des paroles aussi incompréhensibles que mystérieuse. Elle se calma en se disant qu’elle ne pouvait pas faire grand chose dans sa situation. Il entra chez elle sans cérémonie (et sans se déchausser) à la vue de l’inconnu, sa mère blêmi et alla sans un mot s’asseoir dans le salon ou elle convia l’invité. Il s’assit confortablement dans un fauteuil. Hirondelle quant à elle préféra rester debout. Il y eut un moment de silence puis :

- Maman, explique-moi ce qui se passe.

Hirondelle avait parlé calmement, résignée. Sa mère après avoir jeté un regard au jeune homme, commença a parler. Elle lui expliqua d’ou elle venait, et comment, pour éviter les Tokoris qui menaçaient sa famille, son père avait décidé de s’enfuire sur Terre. Elle lui indiqua également où était la porte qui reliait les deux monde et enfin termina par :

- Comme tous les habitants de Tsuki tu possède un pouvoir, il semble tardif à se réveiller pourtant.

Hirondelle chuchota pour elle-même :

- C’est du délire.

Elle sortit de chez elle en marchant d’un pas tranquille, la tête dans les nuage, l’air complètement sonné et s’éloigna de chez elle. Une fois qu’elle eu tourné à l’angle de la rue et que la maison fut hors de vu, elle se mis à courir. Elle devait absolument vérifier quelque chose.
Chez elle, sa mère se mis à pleurer, la tête dans les main. Sans un mot, l’inconnu se leva et posa une main réconfortante sur l’épaule de la pauvre femme et s’en fut à son tour.